Ce concert-spectacle, qui explore l’influence des "Souffrances du Jeune Werther" de Goethe sur cent ans de musique de chambre, plonge le spectateur dans les méandres psychologiques de la dépression, nimbés de romantisme allemand. Ici, seule l'ombre d'une vie est possible. Par un jeu de silhouettes qui donne à voir la musique en train de se jouer, le spectateur est témoin d'un désespoir où le désir d’absolu prend le dessus sur la raison. Il n'en sortira (vivant ?) qu'au dénouement final : un hommage aux couleurs du jeune Werther.