Le rôle du conte n’est-il pas de stimuler l’imaginaire des enfants, de créer des images mentales pour finalement leur parler du réel et donc de l'humain ? Dans un univers sombre, propice à toutes rêveries, une forme légère et lumineuse semble flotter dans l’air comme par magie. Ces origamis, qui se meuvent tels des nuages, stimulent l’imaginaire. Imperceptiblement ils s'assemblent, se démultiplient pour former une infinité de tableaux vivants. Seules quelques images mentales très subjectives seront sauvegardées par les souvenirs. Survient ensuite le réel : l’apparition de la technique et de ses ficelles. Tout est maintenant dévoilé pour retrouver l’essentiel : le danseur, le corps en mouvement, l’humain.

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