La scénographie représente l’espace mental opprimé de Chostakovitch. Cinq écrans diffusent des archives de l’époque, telles des réminiscences de souvenirs dans l’esprit de Chostakovitch. Tout comme des images mentales, ces écrans vont s’assembler, se décomposer mais aussi se déformer et se dédoubler grâce aux différents miroirs que comporte le décor. Au centre du plateau, le téléphone en bakélite noire et la caméra 360° symbolisent la traque permanente et l'omnipotence du régime totalitaire stalinien.

Chaque musicien est une partie de la personnalité de Chostakovitch. Ils sont vêtus du même costume engoncé années 50 et portent des lunettes identiques à celles de Chostakovitch. La lumière viendra, quant à elle, révéler l’état psychique du compositeur en fonction des événements : angoisse, espoir, renoncement, recherche de liberté...

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